Gemm-O-céan

Publié le par Even

Tu es mon océan,

espace vivant

mes mots, séant

ici bas échouent.

Univers de vagues

à l’âme

de fond

défont

les faits

enfin,

sans fin.

Immensité,

immense cité

aimant citer

mes mots

sans mensonge,

ni vengeance.

Les vents songent,

le temps ronge

l’attente éperdue

des corps étendus

dans l’étreinte

éteinte,

endormis

sur le rivage

qui sourit.

Sage

et soumis

à tes bras,

accueillit

par ces draps

de nos nuits

sauvages.

Lumière apaisante

chaleur rassurante

pour mes ailes

frêles,

fatiguées.

Papillon

je suis

dans ton aura

je te suis

et ma course,

chaotique,

de ce rythme,

frénétique,

a trouvé,

en ton sein,

le repos

du chemin.

Et une onde

une ode,

litanie mélancolique,

mélopée chamanique,

 a transformé

ma démarche erratique

en une danse extatique,

chaloupée, orgasmique.

Tu es mon océan,

mon hôte géant.

Ce refrain lancinant,

enivrant,

envoutant.

Houle sensuelle

si belle

et telle

la Fée

des sorts

sied

en son palais,

reine d’amour,

amante aimantée

à mon corps enlacé

dans le creux de ton cœur.

Je m’y plais.

Tant de peurs disparues

de regrets dissolus.

Ta peau et nos caresses

échangées,

ta bouche et nos baisers

embrasés,

tes seins et nos doigts

fusionnés,

tes reins et nos corps

animés,

m’aphrodisent.

J’adonise !

Tu es mon océan

et sans dérive,

le cœur au vent,

je me livre

amoureux

à tes yeux,

à tes jeux

malicieux.

Je m’y plie.

Je m’y plais.

Et t’offre en retour

gentilhomme sans détour,

polisson aux milles tours,

ma silhouette en parcours,

tout mon être, sans atours.

Tu es mon océan

que je sillonne doucement,

que je cajole longuement ;

et tes sens

aiguise,

ton appétit

attise,

ta folie nourrit

ton désir

agace.

Et tes envies, enfin

envenime, mâlin

de doux supplices,

de douces surprises.
Aux prises

aux pires

des perversions, innocente,

l’attente incessante

du plaisir décadent,

de nos chairs délinquantes

déliquessantes, incandescentes,

finalement

je t’emporte aux confins

des orgasmes abyssins

dans les bas –satins

d’un enfer savoureux

à nous deux

dédié :

dédale onirique

magique et charnel…

Tu es mon océan,

mon élément,

mon aile aimant,

mon « elle » amant…

 

 

 

 

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G
Il est beau de voir, de ressentir, de l'imaginer !
Répondre
E
<br /> <br /> ...et de s'y perdre sereinement...<br /> <br /> <br /> <br />