Felins pour l'autre

Publié le par Even

Ce que j'aime, avant tout, c'est te deviner quand tu te glisses derriere moi.

Une main,  doucement caresse mon flanc, parcoure mon torse jusqu'a trouver mon sein. En meme temps, je sens ton souffle se rapprocher de ma nuque. Ma peau se reveille, a l'ecoute de ce vent chaud.

Le premier contact me surprend ! c'est celui de ta langue. Elle serpente, sinue au creux  de mon cou pour remonter jusqu'a mon oreille... Que ta bouche, gourmande, happe, mordillant mon lobe si sensible. Tes doigts ne restent pas incatifs, au contraire. Capturant mon teton, ils commencent une delicieuse torture qui m'electrise, l'etirant jusqu'a la douleur.

Bien sur, je ne dors plus depuis longtemps, mais a present je me rebelle ! Ton autre main empoigne ma fesse. D'une volte je me degage de ton emprise. Nos corps se font face. Les pupilles se dilatent. Intimidation, sourires feroces. Aucun ne veut se lancer dans l'arene, connaissant par avance la teneur du combat. La tension monte encore, les temperatures s'enflamment ! Deux felins...

Action ! D'un meme elan nous nous elancons, nous nous enlassons. Il faudra prendre l'avantage des le debut. De roulades en feintes, les corps se rapprochent, se cherchent... pour enfin s'accrocher ! Le cirque de notre combat se retrecit, ne laissant plus autour de nous que la moiteur de l'affrontement. Nos crinieres s'envolent, s'emmelent. Creent un lien invisible, infissible.

Les corps se tendent, les muscles se bandent quand les asaults tombent. Tantot l'un, tantot l'autre. Le sang du plaisir comence a couler. Les griffes sortent, saignant, signant sur nos corps les futurs vestiges de la rage de l'affrontement.

Plus de limites ! Plus de retenue ! Les coups sont plus forts, le plaisir plus intense ! Violence ! Et quand enfin, dans un ultime effort, nous portons a l'autre notre arcane fatale, les yeux se ferment... Le noir se fait...

Abattus ensemble, les corps enchevetres... Ils se replient, se recroquevillent l'un contre l'autre. Fusionnent. Nous sommes vainqueurs, tous les deux, de l'extase de l'autre... Et sombrons, unis, dans la "petite mort"...
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J
Petite mort... pourtant si intense ! Beau combat - à armes égales ;o)
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